- date_range 1 févr. 2019
Dans la revue L'1nterview, le directeur artistique se confie comme jamais.
«Les deux mots clés d’Half-Life 2, oppression et invasion, viennent du régime dictatorial de ma Bulgarie natale. Pour moi, quand j’étais jeune, la milice et l’armée signifiaient les forces du mal.» Dans son n°2, la revue L’1nterview consacre à Viktor Antonov un entretien exceptionnel de 84 pages.
Directeur artistique d’Half-Life 2 et concepteur visuel de Dishonored, Antonov détaille la création de ces œuvres colossales et retrace son parcours hors du commun. Il raconte ainsi comment ses jeux vidéo s’inspirent de son enfance : la Bulgarie communiste des années 1970 et 1980 ; l’architecture et les cours intérieures de sa ville d’origine, Sofia ; les journées d’exploration urbaine dans des égouts, des chantiers ou des hôpitaux.
Il dévoile également des informations inédites sur l’ambitieux Life Beyond, un gigantesque jeu en ligne persistant dans lequel des clones explorent une mystérieuse planète. «À l’époque de la conquête de l’Ouest, Google Maps n’existait pas et chaque voyage était une découverte, explique Antonov. C’est cette sensation que nous aimerions transmettre aux joueurs.»
Enrichi d’encadrés et d’images parfois inédites (dont une photo de repérage du monument bulgare qui a influencé la Citadelle d’Half-Life 2), ce mook recèle des dizaines d’informations passionnantes sur certains des jeux vidéo les plus marquants de ces quinze dernières années.